Elle n’appartenait pas aux rêves

 » Mais quelle était donc cette voix qui venait de résonner si douloureusement dans la nuit ?

Elle n’appartenait pas aux rêves ; c’était la voix d’une personne vivante, et pourtant c’était pour moi la voix et l’accent d’Aurélia…

J’ouvris ma fenêtre ; tout était tranquille, et le cri ne se répéta plus. -Je m’informai au dehors, personne, n’avait rien entendu.-Et cependant, je suis encore certain que le cri était réel et que l’air des vivants en avait retenti…. »

Aurélia / Gérard de Nerval