Ainsi me racontait mon grand-père…
« Il y a très longtemps dans la vieille demeure familiale, je me souviens de ma mère se reposant sous les grands arbres du domaine. C’était son lieu, sa cachette et celle des amies qu’elle voulait convier. Sous la brise légère du feuillage se murmuraient, dit-on, des secrets.
Quand j’interrogeais mon père pour savoir où se trouvait ma mère, il pointait un doigt sur ses lèvres et me disait : « Elle est au vent des dames »
Je savais alors qu’il me fallait attendre sagement son retour et ne pas me risquer à pénétrer son jardin interdit. »