Vers la source de l’imaginaire, la source bouillonnan­te, inconsciente, où les images naissent et meurent, où rien ne se perd, rien ne s’oublie, rien n’est jamais au passé.

Régis Durand

Il existe un temps entre les choses, un temps en sus­pension qui dure seulement l’espace de quelques secondes : un fragment d’éternité. Juste le calme avant la tempête, une ten­sion palpable dans l’air, sur nos visages, sur les objets : com­me si dans ce fragment se jouait l’équilibre précaire du monde.