Last night i dreamt i went to Manderley again.
Première phrase du roman Rebacca de Daphnée du Maurier et premières images du film d’Hitchock qui me viennent à l’esprit. L’ouverture sur Manderley, ce portail qui s’ouvre sur une forêt noire et obscure éclairée par la lune, manoir en proie aux tourmentes du passé, ombres qui se dressent.
A travers ces images, j’ai cherché à récréer un univers fait d’apparitions, à la limite de l ‘éblouissement, le noir pour mettre en valeur la lumière qui pénètre subrepticement , un état de rêve éveillé, des images qui apparaissent furtives comme à la dérobée, rayons de lumières, tâches, traces, matières d’un tableau. Où se situe la réalité. Personnages sans visages, prostrés, presque statuaires. Sombrer dans les méandres d’une demeure à reconstituer.