L’ARBRE DES TROLLS / Emmanuel Faivre / École d’Englefontaire

Mars-Juillet 2023

Dans le cadre du CLEA (Contrat Local d’Éducation Artistique) sur le territoire du Pays de Mormal, nous sommes amenés avec Emmanuel Faivre, créateur sonore et visuel, à co-imaginer et co-réaliser des projets selon les sollicitations et l’envie des partenaires. Ces projets sont toujours menés conjointement alliant Images et Sons.

Avec les classes de CE1-CE2 de Perrine Potier (École de Englefontaine), nous avons travaillé autour d’un récit  écrit par les élèves L’arbre des trolls.

Un soir, des petits trolls découvrent un étrange écriteau : leur arbre centenaire va être coupé par un décret du maire. C’est sans compter la malice de ces petits êtres fantastiques et des détectives en herbe qui viennent les aider….

Après une première rencontre et la scénarisation de leur récit, une journée de tournage pour récolter des sons et images qui a abouti sur un film photographique et sonore L’ARBRE DES TROLLS.

UNE MYSTÉRIEUSE CARTE / Emmanuel Faivre / École Englefontaine

Mars-Juillet 2023

Dans le cadre du CLEA (Contrat Local d’Éducation Artistique) sur le territoire du Pays de Mormal, nous sommes amenés avec Emmanuel Faivre, créateur sonore et visuel, à co-imaginer et co-réaliser des projets selon les sollicitations et l’envie des partenaires. Ces projets sont toujours menés conjointement alliant Images et Sons.

Avec les classes de CE2-CM1 de Lucile Lagadec (École de Englefontaine), nous avons travaillé autour d’un récit  écrit par les élèves Une mystérieuse carte.

C’est le jour des grandes vacances, dans un vieux pensionnat où étudient deux enfants. L’histoire commence au moment où la maman vient les chercher pour les ramener à la maison. Sur le chemin du retour, ils traversent une forêt sombre et lugubre. Ils désobéissent à leur maman et s’éloignent….

Après une première rencontre et la scénarisation de leur récit, une journée de tournage pour récolter des sons et images qui a abouti sur un film photographique et sonore UNE MYSTÉRIEUSE CARTE.

LA BELLE SAUVAGE / Emmanuel Faivre / École Houdain-Lez-Bavay

Mars-Juillet 2023

Dans le cadre du CLEA (Contrat Local d’Éducation Artistique) sur le territoire du Pays de Mormal, nous sommes amenés avec Emmanuel Faivre, créateur sonore et visuel, à co-imaginer et co-réaliser des projets selon les sollicitations et l’envie des partenaires. Ces projets sont toujours menés conjointement alliant Images et Sons.

Avec les classes de CE1-CE2 de Lionel Dupureur et les CM1-CM2 de Élise Samain (École de Houdain-lez-Bavay), nous avons adapté un conte écrit par les élèves La Belle Sauvage.

Après une première rencontre et la scénarisation de leur récit, deux journées de tournage pour récolter des sons et images qui ont abouti sur un film photographique et sonore LA BELLE SAUVAGE.

Il était une fois, au Moyen Age, dans un château fort en Auvergne, un seigneur fort
méchant. Sa fille est condamnée à mort par son père car elle a libéré le prisonnier. 20 ans plus
tard… Une Belle Sauvage débarque de nulle part pour combattre les méfaits du seigneur. Le
vieux seigneur est grand, sa longue chevelure brune, ses yeux sont petits et noirs. (suite…)

ARTHUR & MERLIN L’ENCHANTEUR / Emmanuel Faivre / École de Maroilles

Mars-Juillet 2023

Dans le cadre du CLEA (Contrat Local d’Éducation Artistique) sur le territoire du Pays de Mormal, nous sommes amenés avec Emmanuel Faivre, créateur sonore et visuel, à co-imaginer et co-réaliser des projets selon les sollicitations et l’envie des partenaires. Ces projets sont toujours menés conjointement alliant Images et Sons.

Avec la classe de GSM ET CP de Romain Cholet (École de Maroilles), nous avons travaillé sur la légende d’Arthur et le Roi Merlin. Notre Histoire commence au moment où Merlin vient chercher Arthur encore enfant pour l’amener dans la famille d’Antor….

Après une première rencontre et la scénarisation de leur récit, deux journées de tournage pour récolter des sons et images qui ont abouti sur un film photographique et sonore ARTHUR ET MERLIN L’ENCHANTEUR.

Ça occupe l’âme / Une pièce inédite de Marion Pellissier / Revue la Récolte

La Récolte est une revue destinée à faire découvrir le théâtre d’aujourd’hui. Depuis 2019, sept comités de lecture permanents sont associés pour créer une revue annuelle invitant à découvrir les auteurs & les autrices qui font le théâtre d’aujourd’hui.Depuis 2022, La Récolte est publiée en partenariat avec les éditions Les Solitaires intempestifs.

Photographies publiées dans la récolte pour la pièce de Marion Pellissier Ça occupe l’âme.

En utilisant les codes du thriller, Marion Pellissier livre un huis clos à deux personnages, nous plongeant dans les affres de la mémoire, creusant le fossé entre réel et imaginaire, bouleversant nos certitudes du passé.

Découvrez le cahier que La Récolte a consacré à cette pièce en 2021, avec des extraits de la pièce, un entretien de l’autrice par Lionel Navarro, un article écrit par le chercheur en neuroscience Pascal Roullet
et les photographies d’Aurélia Frey.

Cahier Pelissier

APNÉE Texte Emmelene Landon

APNÉE.  Écrit de Emmelene Landon pour le livre Apnée

Extraits.

Aurélia et moi nous baladons sur l’île de Ratonneau, en pleine lumière, à chaque pas des papillons jaunes surgissent des buissons. La blondeur d’Aurélia reflète le soleil. Nous ne nous sommes pas vues depuis un an, peut-être deux. Nous nous retrouvons sur cette île, dans l’empreinte laissée par ses photos, comme quand on ferme les yeux après avoir regardé le soleil. Une tache. Comment mémoriser une tache ? Comment décrire un éblouissement ? Comment garder l’empreinte d’un éblouissement ?
(On arrête de respirer.)
Nous marchons au soleil, dans une mémoire obscure de ses photos. Rien de tel que le noir pour mettre en valeur l’éblouissement. On regarde les photos d’Aurélia, happé, attiré par la lumière. C’est le noir qui reste. Le noir au réveil, quand on essaie de se rappeler d’un rêve. Un souvenir flou d’une importance partie en fumée, ne laissant que la nécessité. L’ombre d’une richesse inouïe d’un vide. Le réveil nous ramène au monde.
(Sans rien retenir.)
Aurélia crée des images au bord de l’évanouissement avec le regard d’un animal. Si Yasujirô Ozu filme à hauteur d’enfant, Aurélia photographie à hauteur d’animal. L’œil anticipe le monde en courant entre deux états. Trajectoires entre les buissons, dans la forêt, d’un point d’eau à un nid mousseux. Elle se dérobe comme un animal, elle se retient, entre le visible et le caché.
(Trouver un coin pour dormir.)

Ce qu’elle révèle dépasse le sujet, déjà tombé dans l’oubli. On s’y accroche en vain. Le passé est devenu poussière et nous passons devant, renvoyés à la disparition de ce que nous avons de plus précieux. Nous passons devant la vision en strates de tous nos états, surtout les plus archaïques. Le tunnel est là. Tomber ou voler.
(Voler.)
Aurélia vole, mais elle a une peur bleue de l’avion. Pourquoi ? L’avion nous déplace. L’avion nous offre cette vue magnifique au dessus de la terre. Mais Aurélia déteste prendre l’avion, qui enferme les passagers comme des sardines en boîte. Pour prendre l’avion, il faut qu’elle sorte de la réalité. Elle pourrait en revanche voler comme la jeune femme devient moineau dans Bird People de Pascale Ferran, entre discrétion et la sensation d’être oiseau dans les airs, en criant sa joie. Par désir de voir et de glisser sur les courants. L’avion, c’est elle, Aurélia, qui appréhende le passage physique d’images qui permettent de basculer.
(Basculer.)
Basculer dans la brume de l’enfance. Fugue. Ne rien oser toucher. Arrêt du temps. Peur. Guetter les pas de l’ogre, de l’intrus quand on est soi-même intrus, dans une vie, une autre vie, sa propre vie. Surface rugueuse poussiéreuse souvenir d’un repas impossible au cimetière aire de jeux.
Y rentrer malgré l’interdit, trouver des traces de la présence d’une vie qui n’est plus, regarder les photos qui jonchent le sol, regarder les objets, les toucher, l’envie de les prendre mais les laisser, les photographier pour les extraire de l’oubli, de mon oubli, se demander si la photographie pourra les sauver puis se rendre compte que même l’image n’arrive pas à capter cette sensation, juste la trace banale, les îles, nécessité d’un endroit perdu, le son intraduisible, étouffé mais fort, omniprésent.
(Retour à la case départ.)
Les arbres permettent d’apprécier le réel. Le rapport aux arbres, contrairement aux natures-mortes, agit comme l’appel de ce qui est vivant autour de soi, tout autour, dans la forêt. Chaque morceau de peau a des antennes, on guette le danger, la peau caressée par l’air et les feuilles, chaque feuille sa note.

APNEE TEXTE EMMELENE LANDON

ARTISTE ASSOCIÉE / MAISON DE L’ÉTUDIANT / UNIVERSITÉ DE LA ROCHELLE 2022-2024

Année 2022-2023 :

Chargée de l’encadrement et de la coordination de l’atelier « Photographie et littérature» à destination des étudiant-es de l’université, dans le cadre du programme global d’actions culturelles de La Rochelle Université. Maison de l’étudiant.

Passage
Dans cet atelier, recherche de mise en lumière des correspondances entre littérature et photographie. Passer d’un univers à l’autre, créer des passerelles entre le texte et l’imaginaire de chacun, l’ouverture entre les mots et les images, la relation entre perception, imagination et représentation.
Comment traduire les mots visuellement, comment les faire naître tout en développant sa propre écriture visuelle.
Autour de ces questionnements, la découverte du travail de photographes, exploration de différentes pratiques de la photographie, de l’argentique au numérique, découverte des techniques anciennes, réflexion sur l’éditing ou comment élaborer un récit ou un ensemble photographique à partir des images réalisées.

Année 2022 : nous avons travaillé sur la notion d’Intime et d’Auto-Fiction en nous inspirant de l’univers de la poétesse Estelle Fenzy, avec notamment son recueil Amoureuse ? publié aux Éditions La Boucherie Littéraire.

Les étudiant.e.s ont travaillé sur un fanzine où se mêlent Photographies & Textes et également sur une exposition montrée dans le cadre d Festival des Étudiants à l’affiche.

LA DISPARUE DE PAUL BERT / Emmanuel Faivre / École Paul Bert / Saint-Omer

Février-Mai 2022

Dans le cadre du CLEA (Contrat Local d’Éducation Artistique) sur le territoire du Pays de Saint-Omer (CAPSO), nous sommes amenés avec Emmanuel Faivre, créateur sonore et visuel, à co-imaginer et co-réaliser des projets selon les sollicitations et l’envie des partenaires. Ces projets sont toujours menés conjointement alliant images et sons.

Avec la classe de CM2 d’Olivier Bayard, nous avons travaillé sur une histoire de disparition dans le grenier de l’école. Les élèves dirigé par Olivier Bayard ont écrit un  roman dans lequel trois détectives chevronnés partent à la découverte du grenier, traversent le temps grâce à une armoire spatio-temporelle pour se téléporter  dans les années 1950 et retrouver la petite Paule disparue.

Après une première rencontre et la scénarisation de leur récit, une journée de tournage pour récolter des sons et images qui a abouti sur un film photographique et sonore LA DISPARUE DE PAUL BERT.

 

ARTISTE ASSOCIÉE / FONDATION LUMA / SEXTANT & PLUS

L’architecture et le patrimoine de la ville d’Arles.

Projet réalisé avec la Fondation Luma, L’association Sextant et plus et l’école des Alyscamps. (Classe de CP).

Magali Delrieux (sextant et plus) / Fanny Bouscarade (Ecole des Alyscamps)

Les élèves inventent des histoires avec des personnages en  mettant en valeur l’architecture, les monuments de la ville d’Arles. Un lieu important qui fait partie d’un des « trésors » de la ville d’Arles et de son patrimoine :  Les Alyscamps a été choisi.

Les élèves ont choisi d’interpréter deux histoires qu’ils ont eux même scénarisées se mettant en scène et utilisant les Alyscamps comme décor. 

Deux scenarii ont été imaginés :

Une histoire policière

Léo a disparu / Conte inventé par les enfants.

Le petit Léo a disparu, les parents sont désespérés et font appel à Phil, détective privé pour les aider à le retrouver. Le malfaiteur veut une rançon car les parents de Léo sont très riches et vivent dans un château. Phil va suivre des indices pour retrouver le petit Léo.

Une histoire s’inspirant du conte

Le château de Pictordu / Contes d’une grand-mère.

Résumé des élèves de CP. Illustration en photo du passage au château de Pictordu. Le rêve éveillé ? 

La petite Diane était dans une école. Elle est tombée malade, elle est glacée. Son papa vient la chercher. Il vient la chercher en calèche mais ils ont un accident. Ils découvrent un château. Ils mangent. Diane s’endort dans le château. 

Elle voit une fée. Elle est glacée. Elle voit des statues qui bougent, des tapis qui bougent, des gargouilles qui sortent des murs. 

Après c’est le matin. Est-ce qu’elle a fait un rêve ?

Le travail a été réalisé avec des appareils photos numériques et des sténopés.

Les enfants ont ensuite construit une ville imaginaire à partir de leurs photographies.