Dilecta(e) / Galerie K / Tours / Janvier-Mars 2023

Janvier-Mars 2023

Exposition à la Galerie K, dirigée par Élisa Chiou à Tours.

Dilecta(e) / Galerie K / Tours / Janvier-Février 2023

Janvier-Février 2023

Exposition à la Galerie K, dirigée par Élisa Chiou à Tours.

Dilecta(e) / Galerie K / Tours / Janvier-Mars 2023

Janvier-Mars 2023

Exposition à la Galerie K, dirigée par Élisa Chiou à Tours.

Dilecta(e) / Galerie K / Tours / Janvier-Mars 2023

Janvier-Mars 2023

Exposition à la Galerie K, dirigée par Élisa Chiou à Tours

Dilecta(e) / Galerie K / Tours / Janvier-Février 2023

Janvier-Février 2023

Exposition à la Galerie K, dirigée par Élisa Chiou à Tours.

Dilecta(e) / Galerie K / Tours / Janvier-Mars 2023

Janvier-Mars 2023

Exposition à la Galerie K, dirigée par Élisa Chiou à Tours.

Dilecta(e) / Galerie K / Tours / Janvier-Mars 2023

Janvier-Mars 2023

Exposition Dilecta(e) à la Galerie K, dirigée par Élisa Chiou.

Seamus Heaney / Poèmes de la tourbe / Revue Ce qui reste

Photographies publiées dans la revue Ce qui reste, revue de poésie contemporaine avec les Poèmes  de la tourbe de Seamus Heaney, poète Irlandais. prix nobel de littérature en 1995.

La revue Ce qui reste, coéditée par Cécile A. Holdban et Sébastien de Cornuaud-Marcheteau, permet de découvrir chaque semaine un.e auteur.e et un artiste.
« Je repousse
à travers les styles,
les dais élisabéthains,
les dessins normands,
les primevères érotiques
de Provence
et le latin recouvert de lierre
des hommes d’église
jusqu’au nasillement
du barde, l’éclair
métallique des consonnes
fendant le vers. »
Seamus Heaney

Ça occupe l’âme / Une pièce inédite de Marion Pellissier / Revue la Récolte

La Récolte est une revue destinée à faire découvrir le théâtre d’aujourd’hui. Depuis 2019, sept comités de lecture permanents sont associés pour créer une revue annuelle invitant à découvrir les auteurs & les autrices qui font le théâtre d’aujourd’hui.Depuis 2022, La Récolte est publiée en partenariat avec les éditions Les Solitaires intempestifs.

Photographies publiées dans la récolte pour la pièce de Marion Pellissier Ça occupe l’âme.

En utilisant les codes du thriller, Marion Pellissier livre un huis clos à deux personnages, nous plongeant dans les affres de la mémoire, creusant le fossé entre réel et imaginaire, bouleversant nos certitudes du passé.

Découvrez le cahier que La Récolte a consacré à cette pièce en 2021, avec des extraits de la pièce, un entretien de l’autrice par Lionel Navarro, un article écrit par le chercheur en neuroscience Pascal Roullet
et les photographies d’Aurélia Frey.

Cahier Pelissier

APNÉE Texte Emmelene Landon

APNÉE.  Écrit de Emmelene Landon pour le livre Apnée

Extraits.

Aurélia et moi nous baladons sur l’île de Ratonneau, en pleine lumière, à chaque pas des papillons jaunes surgissent des buissons. La blondeur d’Aurélia reflète le soleil. Nous ne nous sommes pas vues depuis un an, peut-être deux. Nous nous retrouvons sur cette île, dans l’empreinte laissée par ses photos, comme quand on ferme les yeux après avoir regardé le soleil. Une tache. Comment mémoriser une tache ? Comment décrire un éblouissement ? Comment garder l’empreinte d’un éblouissement ?
(On arrête de respirer.)
Nous marchons au soleil, dans une mémoire obscure de ses photos. Rien de tel que le noir pour mettre en valeur l’éblouissement. On regarde les photos d’Aurélia, happé, attiré par la lumière. C’est le noir qui reste. Le noir au réveil, quand on essaie de se rappeler d’un rêve. Un souvenir flou d’une importance partie en fumée, ne laissant que la nécessité. L’ombre d’une richesse inouïe d’un vide. Le réveil nous ramène au monde.
(Sans rien retenir.)
Aurélia crée des images au bord de l’évanouissement avec le regard d’un animal. Si Yasujirô Ozu filme à hauteur d’enfant, Aurélia photographie à hauteur d’animal. L’œil anticipe le monde en courant entre deux états. Trajectoires entre les buissons, dans la forêt, d’un point d’eau à un nid mousseux. Elle se dérobe comme un animal, elle se retient, entre le visible et le caché.
(Trouver un coin pour dormir.)

Ce qu’elle révèle dépasse le sujet, déjà tombé dans l’oubli. On s’y accroche en vain. Le passé est devenu poussière et nous passons devant, renvoyés à la disparition de ce que nous avons de plus précieux. Nous passons devant la vision en strates de tous nos états, surtout les plus archaïques. Le tunnel est là. Tomber ou voler.
(Voler.)
Aurélia vole, mais elle a une peur bleue de l’avion. Pourquoi ? L’avion nous déplace. L’avion nous offre cette vue magnifique au dessus de la terre. Mais Aurélia déteste prendre l’avion, qui enferme les passagers comme des sardines en boîte. Pour prendre l’avion, il faut qu’elle sorte de la réalité. Elle pourrait en revanche voler comme la jeune femme devient moineau dans Bird People de Pascale Ferran, entre discrétion et la sensation d’être oiseau dans les airs, en criant sa joie. Par désir de voir et de glisser sur les courants. L’avion, c’est elle, Aurélia, qui appréhende le passage physique d’images qui permettent de basculer.
(Basculer.)
Basculer dans la brume de l’enfance. Fugue. Ne rien oser toucher. Arrêt du temps. Peur. Guetter les pas de l’ogre, de l’intrus quand on est soi-même intrus, dans une vie, une autre vie, sa propre vie. Surface rugueuse poussiéreuse souvenir d’un repas impossible au cimetière aire de jeux.
Y rentrer malgré l’interdit, trouver des traces de la présence d’une vie qui n’est plus, regarder les photos qui jonchent le sol, regarder les objets, les toucher, l’envie de les prendre mais les laisser, les photographier pour les extraire de l’oubli, de mon oubli, se demander si la photographie pourra les sauver puis se rendre compte que même l’image n’arrive pas à capter cette sensation, juste la trace banale, les îles, nécessité d’un endroit perdu, le son intraduisible, étouffé mais fort, omniprésent.
(Retour à la case départ.)
Les arbres permettent d’apprécier le réel. Le rapport aux arbres, contrairement aux natures-mortes, agit comme l’appel de ce qui est vivant autour de soi, tout autour, dans la forêt. Chaque morceau de peau a des antennes, on guette le danger, la peau caressée par l’air et les feuilles, chaque feuille sa note.

APNEE TEXTE EMMELENE LANDON

LA DISPARUE DE PAUL BERT / Emmanuel Faivre / École Paul Bert / Saint-Omer

Février-Mai 2022

Dans le cadre du CLEA (Contrat Local d’Éducation Artistique) sur le territoire du Pays de Saint-Omer (CAPSO), nous sommes amenés avec Emmanuel Faivre, créateur sonore et visuel, à co-imaginer et co-réaliser des projets selon les sollicitations et l’envie des partenaires. Ces projets sont toujours menés conjointement alliant images et sons.

Avec la classe de CM2 d’Olivier Bayard, nous avons travaillé sur une histoire de disparition dans le grenier de l’école. Les élèves dirigé par Olivier Bayard ont écrit un  roman dans lequel trois détectives chevronnés partent à la découverte du grenier, traversent le temps grâce à une armoire spatio-temporelle pour se téléporter  dans les années 1950 et retrouver la petite Paule disparue.

Après une première rencontre et la scénarisation de leur récit, une journée de tournage pour récolter des sons et images qui a abouti sur un film photographique et sonore LA DISPARUE DE PAUL BERT.